Vous êtes entière et ça le renvoie à ses vides. Vous êtes un soleil et cela le renvoie aux ombres qu’il n’ose pas aller explorer. Vous êtes intense. Et c’est trop pour lui. Parce qu’au fond il rêverait de s’autoriser autant de vérité. Pour lui, il est plus simple d’affirmer que vous êtes le "problème" plutôt que de faire face à lui-même. En vous rencontrant, il a vu une femme puissante, sublime, extraordinaire. Donc, un miroir flatteur dans lequel s’admirer et se trouver beau. Cependant, un miroir ne fait pas que refléter la beauté. Il révèle tout, et en particulier ce que l’on voudrait maintenir caché. En vous demandant d’être moins intense, pour sous-entendre que : « Ta lumière est si vive qu’elle finit par éclairer mes hontes. Essaye d’être moins lumineuse. » Lorsqu’on refuse de se changer soi-même, on tente de changer le miroir. Pour pouvoir modifier son reflet. Mais votre rôle n’est de loin de vous diminuer pour qu’un homme puisse se sentir grand à vos côtés. Vous êtes au 4e étage de l’éveil et il vous attend à l'étage 0. Ce n’est pas à vous de descendre, c’est à lui à présent de monter. Vous aimez pleinement, sans barrière. Et ça le rend fou. Parce qu’il donnerait tout pour vibrer comme vous le faites si bien. Vous lâchez prise, vous vous abandonnez à l’amour, vous n’êtes plus dans le contrôle. Et il jamais il ne s’autoriserait à être aussi libre. Vous finirez par vous choisir et malheureusement partir loin de lui. Parce que vous serez fatiguée de ressentir pour deux. Où là, le "trop" sera en effet la cause d'un non retour véritable. Il se jettera parfois dans les bras d"une autre femme et affirmera qu’il sera « apaisé » par sa conciliation et sa douceur. Dans cette relation de surface, il ne sera pas dans l’amour. Il sera encore dans l’évitement de lui-même. Où il repensera à vous. Car on n’oublie pas cette femme qui a eu l’audace d’aimer nos parts blessées. Vous n’êtes pas « trop ». Vous êtes la parfaite intensité d’un amour prêt à vous contenir. ❤️

Les dessous de la santé mentale. Ce n’est pas une affaire individuelle, c’est aussi une question de justice sociale.